Olivier-Félix HOFFMANN
Format : Poche (11cm X 17cm)
50 pages
ISBN 979-1-0908-5050-7
EAN 9791090850507
Extrait
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APOCALYPSO (2016)
Jean-Paul Klée : « Le romancier peut mentir, mais le poète jamais ! »
Olivier Félix Hoffmann : « Oui, mais l’écrivain peut être porté à inventer voire à forger sa propre légende… La question de la nature même du poète se pose toujours, surtout dans notre société de con-sommation, dans laquelle la poésie n’est guère considérée. Si le roman tient une telle place c’est en tant que fuite vers l’imaginaire, refuge temporaire. De même, l’intérêt pour la télé-réalité est-il symptomatique, d’autant plus que télé viens du grec télos qui veut dire loin, ou lointain, ce qui signifie donc que la télé-réalité est loin de la réalité. C.Q.F.D. Quant au poète que l’on aimerait situer caricaturalement hors de toute réalité : il est paradoxalement celui qui se frotte au réel, pas seulement matériel mais également émotionnel. »
J.P.K. : « Retravailles-tu beaucoup tes textes ? »
O.F.H. : « Pas vraiment, sauf pour un essai, une chronique ou un article. La poésie me pro-vient de façon plus entière, je n’en change parfois que l’agencement ou un mot. En tout cas je ne remets pas cent fois l’ouvrage sur le métier, pour citer Boileau. Je crois à l’instantanéité, à la beauté du surréalisme, du psychédélisme voire de l’écriture quasi-automatique… L’écriture fige beaucoup trop. Le travail est plus dans le fait de continuer à écrire autre chose et de m’amuser parfois à affiner en usant d’anciennes trouvailles dans de nouveaux poèmes, dans mes chansons ou en-core en mêlant photographie et poésie. »
Extraits d’une interview inédite de l’auteur, réalisée par Jean-Paul Klée.
Olivier Félix Hoffmann : « Oui, mais l’écrivain peut être porté à inventer voire à forger sa propre légende… La question de la nature même du poète se pose toujours, surtout dans notre société de con-sommation, dans laquelle la poésie n’est guère considérée. Si le roman tient une telle place c’est en tant que fuite vers l’imaginaire, refuge temporaire. De même, l’intérêt pour la télé-réalité est-il symptomatique, d’autant plus que télé viens du grec télos qui veut dire loin, ou lointain, ce qui signifie donc que la télé-réalité est loin de la réalité. C.Q.F.D. Quant au poète que l’on aimerait situer caricaturalement hors de toute réalité : il est paradoxalement celui qui se frotte au réel, pas seulement matériel mais également émotionnel. »
J.P.K. : « Retravailles-tu beaucoup tes textes ? »
O.F.H. : « Pas vraiment, sauf pour un essai, une chronique ou un article. La poésie me pro-vient de façon plus entière, je n’en change parfois que l’agencement ou un mot. En tout cas je ne remets pas cent fois l’ouvrage sur le métier, pour citer Boileau. Je crois à l’instantanéité, à la beauté du surréalisme, du psychédélisme voire de l’écriture quasi-automatique… L’écriture fige beaucoup trop. Le travail est plus dans le fait de continuer à écrire autre chose et de m’amuser parfois à affiner en usant d’anciennes trouvailles dans de nouveaux poèmes, dans mes chansons ou en-core en mêlant photographie et poésie. »
Extraits d’une interview inédite de l’auteur, réalisée par Jean-Paul Klée.