Première parution : avril 2011
290 pages
ISBN : 978-2-916551-24-1
Cinq, une pentafable ( 2011 ) Jean-Pierre VANÇON
Jean-Pierre VANÇON
Né à Besançon, 140 ans après Victor Hugo.
A 12 ans, au pied des ruines de Montfaucon, découvre de surprenants fossiles de l'ère Secondaire et décide de vouer sa vie à la Science.
Prix de philo en terminale.
Découvre l'informatique à l'époque des cartes perforées et décide de vouer sa vie aux calculs mathématiques.
A 27 ans, travaille dans un ministère du gouvernement militaire péruvien, qui a pris le pouvoir à Lima quelques mois plus tôt. Vivra et retournera une vingtaine de fois en Amérique Latine.
Lima, 4 octobre 1974, 9 heures du matin, secousse de 6,4 sur l'échelle de Richter pendant une minute et 15 secondes. Des centaines de répliques, de jour comme de nuit, pendant le mois qui suit.
Invité à la table d'un ancien Président du Mexique.
Sur le banc des accusés de la Cour des Comptes, aux côtés d'un homme de talent qu'il faut abattre à tout prix.
Cherche à comprendre le monde, sur les traces de Jean-Marie Pelt, qui renvoie dos à dos " les savants et les curés ".
Ecrit une dizaine de romans sans chercher vraiment à les faire publier. En 2009, " Laure et les loups " sort enfin. Les lecteurs affirment qu'ils ne le lisent pas : ils le dévorent…
Présentation
Ce récit n'est pas un roman. C'est une fable qui virevolte autour du chiffre 5. C'est une " Pentafable ", du préfixe grec PENTA et du terme latin FABULA. Les moralistes, comme chacun sait, utilisent les fables pour exhorter les hommes à la raison. N'y a-t-il que cinq motifs pour inciter les humains à prendre le bon chemin ?
Un conte fantastique qui débute sur le marché de Noël de Strasbourg et qui nous entraîne dans une révolte contre les excès du monde de l'argent pourri.
EXTRAIT
Toutes les perversions du système sont à leur paroxysme ! Les labos mettent au point et vendent à tour de bras des insecticides et des pesticides, sans se soucier d'empoisonner la terre entière. Et les paysans sont acculés à répandre ces poisons pour maintenir leurs rendements… La grande distribution décide à la fois des prix d'achat et des prix de vente. Elle fixe au plus bas les prix d'achat pour augmenter ses marges, sans pitié pour les producteurs. Elle fixe au plus haut ses prix de vente, grâce à des accords secrets avec ses concurrents… Tout le système est perverti par les intérêts des nantis au détriment de l'intérêt collectif !
Le royaume de l'argent stupide touche à sa fin. Il se termine, le temps où les puissants fixent les prix et où les pauvres subissent la vie chère.