Thème : Sentimental
Genre : Roman
304 page(s) noir et blanc
Format classique 13/20 cm
Ouvrage publié le 09/06/2009

ISBN : 9782812111921

Laure et les loups (2009 ) Jean-Pierre VANÇON

Premier de couverture

Quatrième de couverture

Jean-Pierre VANÇON

Né à Besançon, 140 ans après Victor Hugo.

A 12 ans, au pied des ruines de Montfaucon, découvre de surprenants fossiles de l'ère Secondaire et décide de vouer sa vie à la Science.

Prix de philo en terminale.

Découvre l'informatique à l'époque des cartes perforées et décide de vouer sa vie aux calculs mathématiques.

A 27 ans, travaille dans un ministère du gouvernement militaire péruvien, qui a pris le pouvoir à Lima quelques mois plus tôt. Vivra et retournera une vingtaine de fois en Amérique Latine.

Lima, 4 octobre 1974, 9 heures du matin, secousse de 6,4 sur l'échelle de Richter pendant une minute et 15 secondes. Des centaines de répliques, de jour comme de nuit, pendant le mois qui suit.

Invité à la table d'un ancien Président du Mexique.

Sur le banc des accusés de la Cour des Comptes, aux côtés d'un homme de talent qu'il faut abattre à tout prix.

Cherche à comprendre le monde, sur les traces de Jean-Marie Pelt, qui renvoie dos à dos " les savants et les curés ".

Ecrit une dizaine de romans sans chercher vraiment à les faire publier. En 2009, " Laure et les loups " sort enfin. Les lecteurs affirment qu'ils ne le lisent pas : ils le dévorent…

Présentation

Qui est ette jeune femme au regard traqué ? Que dissimule-t-elle sous son anorak fatigué ? Pourquoi passe-t-elle dans sa rue sans monter embrasser sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis si longtemps ? Pourquoi prend-elle tant de précautions ? Qui sont ces loups qui la poursuivent ? Quelle obscure raison motive donc cet acharnement contre elle ?

Trouvera-t-elle quelque part la paix à laquelle elle aspire désespérément ?

EXTRAIT

Elle l'implorait. Mais la brute était sans pitié. Les prières, les supplications, le laissaient de marbre. Pire, elles l'excitaient. Tenir en son pouvoir cette fille qui gigotait pour tenter de lui échapper décuplait son plaisir. Il la violait avec jubilation. Il ne se lassait pas de la contraindre parce qu'elle continuait à lui résister, même si cela ne servait à rien, même si cela se terminait toujours par la même déroute humiliante. Elle résistait pour garder ne serait-ce qu'une infime parcelle de sa dignité perdue. Dans ces moments-là, il l'aimait autant qu'il la méprisait. Elle n'était que son jouet favori, un jouet dont il ne pouvait plus se passer, un jouet indiscipliné que l'on brise à force de le manipuler.